Quand les forces de l’empire de l’AFJEL contre-attaquent, la sonnette d’alarme ne tarde pas à retentir !

*img0*

L’ACJL en a ras le bol et souhaite que les choses changent un peu ! Comment lui en vouloir quand le marché canadien des jeux d’argent virtuels est encore à la traîne par rapport à d’autres marchés nord-américains et européens largement en avance? Toutefois, attention, pas de confusion ! Il s’agit ici de l’ACJL, l’Association canadienne du jeu en ligne, et non pas des régulateurs provinciaux comme la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario (CAJO/AGCO) ou iGaming Ontario (iGO). Vous l’avez compris c’est le clash des titans, et après les nombreuses directives publiées par ces autorités, le camp adverse contre-attaque ! Alors en quoi consiste le cahier des doléances de cet organisme pro jeux d’argent virtuels au Canada ? Nous avons décrypté le tout pour vous donner une petite idée du niveau d’ébullition sur le marché, car c’est l’été et les esprits s’échauffent ! Voilà quels sont les raisins de la colère !

Pourquoi est-ce que l’ACJL s’énerve ?

Pour l’ACJL, c’est sans appel, il est absolument nécessaire que les grands esprits canadiens se rencontrent pour revoir la législation actuellement en place relative aux jeux d’argent virtuels. Pourquoi maintenant ? Les opérateurs qui sont à l’origine de cette association, à savoir BetMGM, FanDuel, Bet365, Caesars et NorthStar Bets vous diront que, malgré l’ouverture du marché ontarien et les efforts ailleurs au pays, le constat est quelque peu déconcertant !

«L’arme secrète de l’Association canadienne du jeu (CGA), c’est leur solution radicale qui consiste en de nombreux changements législatifs et réglementaires pour permettre aux offres de jeux réglementées au Canada de créer 2 000 emplois sur une période de deux ans !»

L’ACJL demande une application plus stricte et cohérente des règles par les autorités afin de permettre aux établissements en règle de véritablement prospérer, notamment via une lutte renforcée contre les sites offshore et une harmonisation des cadres entre provinces. Avec une concurrence extrêmement rude, l’ACJL souhaite que les pouvoirs publics parviennent à encadrer les casinos en ligne et les paris sportifs pour leur permettre d’étendre encore plus leurs activités dans un cadre responsable. Bien entendu, cette mesure n’affectera en rien les établissements de jeux terrestres, puisqu’elle vise à réguler le monde virtuel des jeux d’argent et de hasard. C’est assez étonnant, sachant que plusieurs autres juridictions internationales poussent pour l’ouverture et l’harmonisation là où l’ACJL réclame davantage de clarté et d’équité.

L’arme de dernier recours

L’arme secrète de l’ACJL, c’est sa solution radicale qui consiste en de nombreux changements législatifs pour permettre aux offres de jeux légales au Canada de créer 2 000 emplois sur une période de deux ans ! Nul besoin de vous dire que les politiques raffolent de cet argument, surtout alors que le marché du travail demeure sous pression dans plusieurs provinces. Un autre projet suggéré par l’ACJL serait de troquer la taxe prélevée par les opérateurs sur les mises des joueurs pour un prélèvement calculé sur le produit brut des jeux (PBJ), plus aligné sur les pratiques internationales. C’est un pari risqué, mais cela prouve que les opérateurs réunis au sein de l’ACJL se trouvent au pied du mur ! L’association va même jusqu’à en vouloir aux gouvernements provinciaux, qui favorisent souvent les sociétés d’État comme Loto‑Québec, OLG/PROLINE+, BCLC ou ALC, créant inévitablement une concurrence déloyale, qui participe à de nombreuses pertes dans le domaine et à la stagnation d’un marché canadien déjà très en retard en comparaison à certains voisins nord-américains et européens !