Les jeux sont faits pour les casinos terrestres de la Côte d’Azur

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Les problèmes sont multiples pour les casinotiers de l’Ontario et du Québec. Certains se réfugient derrière les conséquences du ralentissement économique, d’autres accusent la densité trop élevée de casinos terrestres dans certaines zones urbaines et, enfin, d’anciens élus reprochent aux gouvernements provinciaux et au fédéral une législation beaucoup trop contraignante. Cependant, tout n’est pas si sombre, puisque certains complexes de casinos terrestres sont parvenus à sortir la tête de l’eau. Nous souhaitons vous faire découvrir les hauts, les bas, les gagnants et les grands perdants des casinos terrestres canadiens. Faites-nous confiance, par les temps qui courent, il fait toujours bon de jouer sur les casinos en ligne !

Les déboires du cadre juridique

D’après différents groupes exploitant des casinos terrestres au Canada, en l’espace de 5 ans, les revenus de jeu ont reculé d’environ 25%, ce qui représente une part importante du chiffre d’affaires des établissements terrestres au pays. De multiples raisons sont avancées pour expliquer cette chute libre. Parmi celles-ci, on retrouve la mosaïque de réglementations provinciales qui complexifie la gestion du marché, les contraintes juridiques et les éternels bras de fer avec les municipalités dans lesquelles se trouvent les établissements de jeux, sans oublier le contexte économique.

«Cependant, bien que la compétition entre les casinos terrestres soit plus ou moins équitable, les casinos arrivent de moins en moins à faire face au succès des casinos en ligne.»

Les casinos n’ont qu’une infime marge de manœuvre et le poids des prélèvements, taxes et redevances pèse de plus en plus lourd sur les profits des casinotiers. Plusieurs signaux d’alarme ont été envoyés aux décideurs publics, notamment par des associations de l’industrie et d’anciens sénateurs fédéraux, qui ont expliqué dans leurs mémoires qu’il était urgent de moderniser le cadre juridique qui régit le marché des jeux d’argent dans les casinos, tant au fédéral (Code criminel) qu’au provincial.

La lumière au bout du tunnel pour d’autres

Les revenus ont chuté, certes. Toutefois, à l’échelle du pays, le produit brut des jeux n’aurait baissé que d’environ 2 à 3% ; c’est une moyenne plus qu’acceptable sur près d’une centaine de casinos terrestres au Canada. De plus, certains établissements se portent plutôt bien, comme les complexes de Niagara Falls (Fallsview et Casino Niagara), le Casino du Lac-Leamy à Gatineau et le Casino de Montréal, qui ont relancé l’achalandage grâce à des investissements et des rénovations. Cependant, bien que la compétition entre les casinos terrestres soit plus ou moins équitable, ils arrivent de moins en moins à faire face au succès des casinos en ligne.

En effet, les opérateurs de jeux en ligne connaissent un franc succès auprès des joueurs canadiens, et bien que ces derniers soient également en proie à l’évolution des lois relatives à leurs activités, ils bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre. De plus, les casinos en ligne ont plus de facilités à se différencier les uns des autres, de par leurs interfaces et leurs gammes de jeux, mais surtout par leurs bonus, ce que les casinos terrestres ne sont généralement pas en mesure d’offrir.